Efficacité des ressources avec une technologie respectueuse de l'environnement
L'innovation de ce projet consiste à créer des revêtements qui possèdent une très grande résistance et une efficacité antivirale durable et qui peuvent être appliqués à tout moment, même ultérieurement, sur des surfaces existantes.
En raison de la pandémie actuelle, il est important de réduire autant que possible la charge virale sur les surfaces. Des études sur différents matériaux ont montré qu'une réduction de moitié de la colonisation des surfaces par le SARS-COVID-19 peut durer plus de 16 heures. Par conséquent, il est judicieux de créer des surfaces antivirales qui réduisent ou tuent immédiatement les virus.
Jusqu'à présent, les traitements de surface à effet antiviral disponibles sur le marché sont généralement basés sur la libération successive d'ions métalliques, de métaux nanoparticulaires (par ex. l'argent) ou de substances actives organiques. De ce fait, les substances actives s'épuisent avec le temps et les revêtements doivent être renouvelés au bout d'un certain temps. Un autre effet négatif est que ces substances actives se retrouvent dans l'environnement. Là, elles peuvent avoir un effet nocif sur les organismes. Ainsi, la toxicité pour les organismes aquatiques des ions d'argent et de l'argent nanoparticulaire a déjà été démontrée dans plusieurs études.
Contrairement aux produits existants, dans notre approche de la photocatalyse, le catalyseur est solidement lié à la matrice du revêtement et l'effet repose sur la génération de radicaux hydroxyles mobiles hautement réactifs qui réagissent/se décomposent immédiatement. Ainsi, aucune substance toxique pour l'environnement ne peut être libérée dans l'environnement. L'avantage réside donc dans le fait que les matériaux ont une action destructrice sur les virus, sans pour autant être consommés, et qu'ils ne libèrent pas de substances nocives dans l'environnement.
Grâce à l'utilisation de photocatalyseurs nouvellement développés, ceux-ci sont activés par des sources de lumière déjà existantes ou par la lumière du jour. Les sources de lumière UV ne sont plus nécessaires. L'activation du mécanisme d'action permet également de détruire les virus présents dans l'air, par exemple dans les aérosols et les gouttelettes, lorsqu'ils touchent la surface (lors du processus de diffusion). Cela permet de réduire dans une certaine mesure la pollution de l'air par les virus, par exemple dans les hôpitaux et de nombreux établissements publics.
Le projet est le fruit d'une collaboration avec des entreprises partenaires et des organisations renommées de promotion de la recherche appliquée. Cela permet un échange constant d'idées et l'accès aux dernières connaissances et technologies.
Un projet qui contribue depuis 2021 à l'objectif politique de promotion du domaine thématique des technologies de la santé.